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Articles par le Super flux

Empuissançons-nous !?

Notre nouveau livre est sorti, hourra !

Voilà la couverture et ci-dessous la quatrième.
Vous pouvez le commander via l’onglet « Commercer »… Le prix de revient est d’environ 14€ par exemplaire – sans compter le travail d’auteurE(s). Je le propose en prêt gratuit pour les réseaux locaux et affinitaires et le cède à prix libre à partir de 17€ (+ frais de port 10€ timbre & taf)

J’en profite pour célébrer le fait que ce blog est à peu près à jour pour ce qui concerne les pages ci-dessus ! même s’il conviendrait de reprendre, affiner ou compléter certains sujets, si d’anciens articles peuvent me / nous disconvenir franchement etc. dans l’ensemble…

Si vous en avez même le moindre élan, partagez, commentez, écrivez… : tout soutien actif ou critique est bienvenu !

Un nouvel article sur ce blog statique !? une fois n’est pas coutume et puis on a bien des raisons de changer parfois de modeS…

Nos activités

Cet article mis à jour en avril 2023 reste en haut de la page :
ce blog est désormais non statique mais amélioré dans le sens de la profondeur.

Dans le menu ci-haut :

– sociocultures : vers les démocraties réelles !
– des affiches et brochures, pour servir ?
– de la poésie, du théâtre, idem…

N’hésitez pas à y faire votre miel, en nous soutenant au passage ? Par ailleurs…

Nous* coopérons au sein de murmure des forêts
et travaillons à deux points « ouvrez les guillemets

C’est quoi ça « :« » ?
#Éduc’pop’ #ArtVivant #FacilitationCollective #Justice #Communauté

Gestion de conflits, expressions et accompagnements

– Débats mouvants, porteurs de paroles, facilitation coop’, etc.
– Théâtre-forum (création contextuelle ou co-création & animation)
– Accompagnements de collectifs & foyers atypiques
– Systèmes et pratiques restauratives

La plaquette détaillant les propositions de Deux points ouvrez les guillemets est en bas de l’article.
Les activités suivantes s’articulent toujours avec la conscience-là.

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Ma philosophie

Autant pour ce qui est des actes, je préfère souvent les vivre au pluriel ****

… autant pour ce qui est de la pensée je vois que j’y arrive bien, à être tout seul dans ma tête (ou dans ma bibliothèque, devant l’ordi, etc.)
Ainsi je peux parler à la première personne de ce que j’ai essayé de faire avec ce blog – entre autres et avant ça par un ensemble de vidéos, ou à d’autres endroits d’autres façons encore – à savoir en l’occurrence : faire le tour de tout ce que je sais, résumer de façon aussi synthétique ou accessible que possible les théories qui me semblent bonnes.

J’ai jamais vraiment réussi, je me suis bien rendu compte que c’était difficile… et aussi, j’ai compris que c’était juste de laisser quelque chose comme de l’inachèvement.

« Mais quand même », ce que j’ai réussi à faire de plus abouti en la matière, c’est ce que j’ai inscrit ici sous l’onglet Paix dans la section « Fondation / Chassis » : j’y résume « mes » essentiels.

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Nos accomplissements

Nous avons expérimenté divers jobs plus ou moins alimentaires et politiquement inspirants : sondages démoscopiques, militance Greenpeace, manœuvres en bâtiment, commis de cuisine, librairie bourgeoise, babysitting, modèle Vivant·e, prof, épicerie & manutention…

Nous avons prié, veillé, chanté, raconté des histoires et tenu le crachoir pour des milliers d’âmes, d’ancien-ne-s et d’enfants.

Nous avons éprouvé les principaux métiers du théâtre, dans une trentaine de créations professionnelles dont certaines ont tourné sur plus d’une centaine de dates : écriture, soutiens & regards, directions d’acteur-ice-s et mises en scène, régies lumière et scénographie, et surtout : Jeu – en particulier avec la Mandarine Blanche, le theâtre du Commun, le groupe d’Août, Gazibul, l’Arma Barok Opéra, la compagnie des Petits carreaux, les Lézards hurlants.

On a joué dans les gares, les rames et les squatts. Nos clowns ont dérivé dans les rues pendant des heures. Nous avons éparpillé bien des tracts, cueilli bien des détresses.

Des gens d’Afrique de l’Ouest et d’Asie du sud nous ont hébergé tandis que nous allions à la rencontre des pratiques somatiques et performatives par là-bas… mais nos principaux voyages sont européens.
En marchant nous reliâmes le Mont-St-Michel à Notre-Dame-des-Landes, en passant par Saintes et des supermarchés… et nous irons au Moyen-orient.

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Mon travail

Eh oui, je travaille. Ou bien, quoi ?

« J’œuvre » : v’la l’artiste avec ses ouvroirs !
« Je laboure » : vérité en effet un peu laborieuse ?
J’agis : difficile de (ne pas) faire autrement.

Même quand je dors je suis « un actif », dans ce monde.

Je professe : allez, il y croit vraiment à ce qu’il fait l’animal… presque sacerdotal !
Je taffe : c’est rien de le dire, ya pas qu’à l’ordi qu’y a du biz… n’est-ce pas ?
J’usine, et ça semble souvent bon d’être un peu efficientEs de nos jours.
J’opère, et ça n’est pas forcément de hautes besognes –

Je bosse ou je bricole, je m’emploie et ça m’occupe, je produis : ça trime, ça marne, ça peine ?
Oui mais ça chante et ça bout parfois aussi.
Je tâche de mettre les bonnes mains dans les justes pâtes, en (bête de) somme. Un rude ouvrage !

Car quoi, rien d’assuré : plein de précarité, tout à la pointe de l’épée …
Pour qui a un peu d’éthique et le sens des priorités, du moins, je crois : c’est souvent sur le fil.

Tout ça se tisse au quotidien d’ailleurs avec la pelote de ta vie et les bobines de l’Histoire.
Pour moi ça tombe bien : j’ai trois métiers(dont un encore en vrac).

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Déclaration pour la Vie

(…)

Il n’y a que très peu de choses qui nous unissent :

Faire nôtres les douleurs de la terre : la violence contre les femmes, la persécution et le mépris contre les différentEs dans leur identité affective, émotionnelle, sexuelle ; l’anéantissement de l’enfance ; le génocide contre les peuples originaires ; le racisme ; le militarisme ; l’exploitation ; la spoliation ; la destruction de la nature.

Comprendre que le responsable de ces douleurs est un système. Le bourreau est un système exploiteur, patriarcal, pyramidal, raciste, voleur et criminel : le capitalisme.

Savoir qu’il n’est pas possible de réformer ce système, ni de l’éduquer, de l’atténuer, d’en limer les aspérités, de le domestiquer, de l’humaniser.

S’être engagé à lutter, partout et à toute heure – chacunE là où on se trouve – contre ce système jusqu’à le détruire complètement. La survie de l’humanité dépend de la destruction du capitalisme. Nous ne nous rendons pas, nous ne nous vendons pas, nous ne titubons pas.

Avoir la certitude que la lutte pour l’humanité est mondiale. De même que la destruction en cours ne reconnaît pas de frontières, de nationalités, de drapeaux, de langues, de cultures, de races, la lutte pour l’humanité est en tous lieux, tout le temps.

Avoir la conviction que nombreux sont les mondes qui vivent et qui luttent dans le monde. Et que toute prétention à l’homogénéité et à l’hégémonie attente à l’essence de l’être humain : la liberté. L’égalité de l’humanité se trouve dans le respect de la différence. C’est dans sa diversité que se trouve sa ressemblance.

Comprendre que ce n’est pas la prétention d’imposer notre regard, nos pas, nos compagnies, nos chemins et nos destins qui nous permettra d’avancer, mais la capacité à écouter et à regarder l’autre qui, distinct et différent, partage la même vocation de liberté et de justice.

(…)

***

On trouve la déclaration… pour la vie ! que les zapatistes ont écrites l’an passé avant d’embarquer pour l’Europe un peu partout en ligne… Nousses on a copié l’extrait là depuis le potager des lentillères.

Hasta sempre !

yen a un bout aussi au dos de ce bel autocollant ! merci https://thechomeusegoon.wordpress.com

Nourrir, mourir

Hans-Joachim Namas, l’auteur imaginaire des articles de ce blog, disparaitrait soudain. Lui dont le nom signifie « adoration et courbettes » en sanskrit, il tirerait sa révérence.
S’en allant poursuivre son ouvrage par ailleurs, il cesserait d’en ourdir les fils sous wordpress.com, et laisserait tout ceci soudain sans mise à jour. Sa pensée bigarrée, poïélitique, transverse, Hans-Joa la confierait quelques années à la maturation intime d’un journal en son petit cabinet de campagne, avant de l’autoriser de nouveau à se faire (re-)connaître, plus nette et plus éclatante.
Tel un phénix en un humble brasier secret, il sacrifierait son inépuisable verve pour que de ses cendres un nouvel oiseau plus vigoureux et beau puisse renaître. Modestement.

Adieu donc, c’est le dernier article !
Ou l’avant-dernier peut-être, si les exégètes (le reste de l’équipe imaginaire) se chargent d’accomplir l’index, afin que cette première somme éparpillée puisse plus facilement être exploitée. On sait jamais : ça pourrait servir à quelqu’un-e…
Mais peut-être trouveront-iels plus beau, plus fou, plus juste de tout laisser en vrac, là, là comme ça, dans l’ordre où c’est arrivé, et de s’en aller (en dé-)coudre ailleurs…

Amusant : une seule lettre initiale – si l’on excepte le redoublement de l’R qu’on n’entend guère à l’oral – un seul jambage nasal même sépare en français les deux mots qui parlent d’alimenter l’organisme et de lâcher au contraire son lien la matière.
Si on l’arrête de nourrir, on se risque de mourir. Ainsi soit-il, remontant l’aleph-beth (encore).

Remarquons aussi que si ce faisant on laisse trop longtemps la matière dans son vieux jus, peut-être nous en pourrira-t-elle au contraire. C’est un signe : pas par là.
Sourire : courant discontinu (ou pires caps ? ne détournons pas les vrais regards)

Tel le prophète en partant d’Orphalèse, Hans-Joachim profère avant de « publier » – oui « publier maintenant » – ses dernières paroles de sagesse en mode charismatique (le vent se lève et tourne comme dans Mary Poppins, il soulève ses cheveux), et tendre, et solennel :
Concernant l’organisation collective : soignez la com’ externe les ami-e-s, « tout est surface » !
À propos de la poésie : le langage n’accomplit pas grand’chose s’il ne vibre vif !
En parlant de théâtre : idem oui c’est à vivre, sabordez ce vaisseau !
Concernant la politique : ouhhh, on n’a pas fini d’en voir !
…et à propos de spiritualité : idem, idem, idem !
Concernant la Vie : Paix, comptez-y bien !
Concernant l’Un : oh tout est Neuf…
et les unes à la deuze, à la troiz’ :
amour amour amour
& liberté ?
– non !
– si
.

Circumambulation transreligieuse

La Dordogne, c’est truffé de Tibétain-e-s ! ça confine même parfois au surréalisme, car c’est pas hyper-fléché*… Imagine : tu descends dans les bois, une petite rando humide et tranquille en suivant le conseil d’un gars qui déchargeait des blocs de marbre portugais d’un improbable 36 tonnes qui t’avait bloqué au milieu d’une petite route de campagne… il fait doux, personne à part le chauffeur de ce petit fenwick qui t’a dépassé et qui a disparu (peut-être dans ce bâtiment caché derrière les bambous, ou dans la cave de cette longère déserte)… et là tout d’un coup, bim : 9 stoupas monumentaux dans une double enceinte de je ne sais pas combien de tonnes !

Un temple à ciel ouvert comme téléporté d’Himalaya. Et un petit panneau qui te suggère de circumambuler, si c’est pas pendant les heures du chantier*. Alors comme c’est la pause lunch, tu prononces le verbe à voix haute pour la première fois de ta vie, et tu t’exécutes – que faire d’autre, à ce stade ?

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Lutter, dialoguer

Lutter, dialoguer : avec la parole ou avec les corps, deux volontés – ou bien plus encore parfois, si l’on compte lignées et solidarités, les démon-e-s ou les anges – se confrontent, conspirent, divergent ou se résolvent.
… et sauf à ne lâcher aucune cuirasse, aucun bouclier – mais peut-on se parler sans prêter le flanc ? peut-on se battre en mode scarabée ? ça bouscule, ça renouvelle, ça dérange, ça fait parfois un peu mal, mais surtout au final : beaucoup de bien !
Et même pas qu’aux deux-là du début en général, en plus…

Playfight Salz burg, 20181104, c)wildbild
Playfight ? jouer à se battre… cf. cette vidéo UTub
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FamilleS et voisinage-s…

Famille de coeur, famille de sang, famille d’âme…
Laquelle compte le plus pour toi ? Pour moi ? Pour nous ?
Et « compte » comment d’ailleurs ? Ou compte combien ?
Importe quand surtout, et où ? En général par exemple depuis le début ou en ce moment ?
Ici, ailleurs, ou maintenant ?

Un voisin disait : « On a plus besoin d’un voisin que d’un cousin ! »
Certes, il était juge et partie en l’occurrence : c’était bien dans son intérêt.
Mais quand même, il avait moins tort je crois que lorsqu’il disait « la vie est un paquet de merde et on en bouffe un morceau tous les jours ».

Une voisine pensait : « Ça me rassure qu’iels soient là, mais ça ne m’empêchera pas de crever seule… »
Ok, je ne suis pas sûr qu’elle pensait ça… mais si moi je le pense maintenant qu’elle est partie depuis longtemps – emportée « entre deux mers », comme dirait mon père… qu’est-ce que ça change ?
Et puis d’ailleurs qu’est-ce que ça veut dire « être seul-e » ?

Parfois, je ne me pose pas du tout cette question-là : je me tords de désespoir.
Parfois, je tiens la main de quelqu’un-e qui me jure que je ne suis pas avec ellui. Parfois même iel me regarde dans les yeux en disant ça. Et de fait au bout d’un moment, je me rends compte (« – je me rencontre », comme disait ma cadette) que je n’y suis pas, pas tout entier, pas vraiment, pas pour de bon. Alors quoi ?
Je respire un coup, je « redescends » (ou je remonte, si c’était les limbes abyssales : selon).

Facile outil : la respiration.
Le souffle : « alaha Ruhau », l’unité qui respire… Respirons donc avec elle ?

Inspire

Expire.

Ressens cela.

Il n’y a qu’une seule famille, elle est ancrée dans son hara !
Peu importe parfois si les cousin-e-s homo sont des femmes, si les sœurs ouvrières sont rouges ou noires, si nos enfants sont encore mâtiné-e-s de Néandertal ou pas. Juste là : une famille !

À tout de suite, les starseeds, les gens de Solaris dans l’unique pays, et toutes les compagnies, parmi les réseaux qui émergent et inventent la suite