P le Puant
Le Pouvoir pue…
Les démons dominent, les idées idéalisent, le CorP sue et le Tort tU…
Mais est-ce le pouvoir qui M ou bien est-ce toi qui le maudis ?
Le « pouvoir-sur » à fait son temps : place au « pouvoir de » et au « pouvoir avec » !
Ces derniers n’existent d’ailleurs qu’à condition de saisir nos « pouvoir sans » : Wu wei et détachement.
-> construire à côté en ignorant ou mieux – se gardant* – des anciens arrangements qui disconviennent encore.
Le Tao nous le rappelle, que tout finit dans les mêmes p’tits ruisseau…
La même grande rivière.
Pouvoir pour voir.
Pouvons-nous y voir clair ?
Savoir ? Croire ? Vouloir ? Avoir ?
Ëtre blancHEs ou NOIres ? Sœurs et frères ?
Vous connaissez ce tableau sympa et le flyer furieux qui va avec ? c’est pas de moi einh, juste un partage.
Nous répondons par des mots, sans trève ni repos : sommes-nous une espèce qui ne sait faire que ça ?
L’anarchie se relie petit à petit, malgré ou mieux **avec** ses divergences.
Parviendrions-nous aussi à marier l’analyse à la synthèse ?
La perception patiente de la fourmilière et la vue synthétique et nomade de l’hirondelle ?
J’ai envie de partager avec « vous » cette analyse politique.
Le texte a une vingtaine d’année, il a été écrit à Belval – un tiers-lieu avant la lettre, quelque part entre Sarcelles et la forêt de montmorency – par le Centre d’Observation des Révolutions Poétik, un fablab imaginaire post-situ – si on veut, « si ça s’trouve » comme on dit à l’Aronde.
On y rencontre des expert-e-s qui pensent qu' »il suffirait » d’abolir l’argent, de décapiter les chefs ou de promouvoir des outils convivialistes… mais aussi un Nous qui vraiment se cherche.
Ok on peut y lire un peu de lyrisme poético-insurrectionnel (à l’Alain D.o mais en + hippie) … so what ?
N’est-ce pas une tendance cynique ou nihiliste au fond – le relativisme dont se méfient les tibétain-e-s comme de l’éternel – qui nous pousseraient à nous moquer de la tendresse et d’injurier la beauté ?
Des nouvelles graines d’anar aux ancien·ne·s libertaires à la page, il serait peut-être temps de nous DESarmer contre la justice et de cesser de fuir pour nous perdre, à présent que nous pouvons savoir où (et qui) nous sommes /

* Ultime tuyau : dans les qualités d’Allah on rencontre – assez tôt et côte côte – al-mu’min et al-muhaymin (la foi et la protection / le croyant et le refuge). Et mère veille : c’est la Vie même ya Hayy qui se réfugie en effet au cœur de la confiance dans la présence de l’être. Quelle simple force (aziz) ! quelle promesse de paix (salam) ! ya d’quoi s’convertir, nan ?