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*Hippie punk new-age queer*

Parmi mes connaissances (comme en moi-même), je constate avec effroi qu’il y a comme une scission entre deux grandes catégories : allez, n’ayons pas peur des étiquettes ! C’est les soldes totalitaires de toutes façons en ce moment.
C’est pas une histoire de sexe (quoi que) ni d’origine sociale (encore qui), ça se joue même avec des personnes du même âge et qui cohabitent dans les mêmes patelins, voire issu-e-s des mêmes familles ! Des sœurs et des frères en humanité consciente pour ainsi dire, et cependant, et pourtant, que de conflits, de luttes et de chapelles !

Y aurait-y du classisme caché quand même dans cette opposition ? genre « issu-e-s de la bourgeoisie d’un côté, de la paysannerie et du prolétariat de l’autre, les classes moyennes et les transfuges se démerdant comme iels savent *si bien* le faire ? ça se pourrait, ma doué !
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Art, croyance et con-science

La médecine occidentale est-elle une science, une religion ou un art ?
À cette question toute personne un peu trop informée ces derniers temps répondrait sans doute « vous avez tout faux, c’est juste un business et un enjeu politique majeur » et elle n’aurait pas tort.

Ça n’enlève pas l’intérêt de la question : si la médecine est une science en ce moment, alors c’est aussi sans doute une ruine de l’âme ! mais concrètement, pour une pratique qui ne partage pas de façon transparente et systématique avec une communauté de pairs ses sources théoriques et l’intégralité de ses protocoles, qui subit aussi intensément les influences du marché et les pressions de l’actualité, qui hérite de tout un ensemble empirique de savoir-faire et de croyances parfois discutables liées à une vision mécaniste du corps humain – on ne peut pas sérieusement parler de science. Sauf à croire – comme beaucoup le font – que la science est définie par le sigle « vu à la télé » bien sûr.
La blouse blanche ne fait pas plus le moine que la robe de bure… « et pourtant elle tourne !« 

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Stalinisme sanitaire ?

Je reprends ici quelques éléments partagés ce matin sur le groupe Telegram « Analyses politiques » de Covid-entraide (en réponse à un post un brin rageux mais intéressant concernant l’antisémitisme).

C’est une stratégie très ancienne et efficace que de détourner la haine vers tel ou tel groupe ethnique ou religieux – traditionnellement les juifs c’était pratique parce que de fait souvent iels étaient proches des pouvoirs en place… Mais ces derniers temps les musulmanEs ou l’extrême-droite prennent le relais (!)… Et maintenant, les « anti-vaccins » : en voilà une catégorie absurde ! Parce que la plupart des gens qui se positionnent contre tout liberticide (les « anti-pass » allez : va pour celle-ci) ne sont pas contre les vaccins… et la plupart des non-vacciné-e-s sont plutôt libertaires – même si certain-e-s tendent au libertarianisme hélas par paresse politique ou contraintes économiques : typiquement iels envisagent alors de faire des faux pour garder un taf ou une place à l’école… quand ça n’est pas pour maintenir un projet de voyage.
Parfois aussi les mêmes ou d’autres peuvent être touché-e-s par un discours teinté d’un genre de (eco-)fascisme au goût du jour. Cet amalgame-là entre les « extrêmes », ou le cercle de l’assemblée qui se referme*, ça arrange bien les ultras qui veulent faire croire qu’ils seraient encore « du centre » de l’échiquier politique – alors que les avatars de la République sont tout à présent sauf « la Voie du milieu » – même s’ils ont sans doute cherché comment recycler Lao-tseu en même temps que Machiavel

Un piège tactique à mon avis : assimiler les dominants du jour au fascisme ou au nazisme, ou dire qu’il y aurait « deux extrême-droite ». Je crois plus habile – et surprenant – de comparer le capitalisme triomphant au stalinisme, si on veut provoquer des réactions. À quand le néogoulag pour les artisanEs de résilience locale sans puce électronique ?

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Que saint-Michel nous accompagne

L’ordre de l’architecture divine renverse parfois les anciens équilibre, de sorte qu’on peut se demander ce qui distingue un vent de folie d’un vent de sagesse, les maux de l’ordre et les mots du chaos… Ces quatre-ci par exemple s’articule au principal slogan du jour : LIBERTÉ ! ÉGALITÉ ! ADELPHITÉ !

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Jouer collectif dans le changement

Jouer vraiment collectif dans le changement : ne pas être de ces chef-fe-s qui « délèguent » volontiers quand tout va bien et qui reprennent les pleins pouvoirs au premier conflit. Faire confiance à l’intelligence collective.

Le mot important dans « intelligence collective », c’est pas « intelligence ».
L’intelligence elle est partout, comme la beauté dans la poésie*, et sous tant de formes, quand on l’autorise à s’épanouir. Parfois tout-e seul-e on va plus vite, cela dit : si nous voulons tenir l’efficacité et l’adaptativité nécessaires pour que nos agencements collectifs ne s’effondrent pas trop quand ça secoue, il nous faut laisser la place aux intelligences singulières ! Et qu’elles ne nous empêchent plus de savourer la joie des ensemblages.

Pour ça, nous veillons à ajuster les curseurs entre le faire et l’être, et soignons les blessures d’amour-propre et les détresses d’orgueil : nous acceptons d’être ensemble avec nos différences.
Bon, une part de moi a l’impression d’avoir écrit ça dix mille fois déjà : il n’y a rien d’autre que l’équilibre. Et pourtant pourtant oui : il est toujours nouveau ! Ces jours-ci, ça se ressent assez franchement la nouveauté, non ?

* Dans nos ténébres, il n’y a pas une place pour la beauté : toute la place est pour la beauté.
René Char, qui fut pendant la seconde guerre mondiale un ardent résistant. Inspirons-nous de ces jours heureux !

Appétissante schizotopie

Aaaah, c’est l’heure du repas des méninges !

Oui, ya de quoi penser d’nos jours ! Matin midi et soir.
Depuis le temps qu’on bâtit des utopies en se méfiant des dystopies – vous savez, ces trucs qu’on lit depuis qu’on est gosses, même si on savait pas que ça s’appelait comme ça : on disait juste « anticipation politique » ou « livre d’horreur » ou juste « cauchemars un peu trop crédibles » – et voilà hop qu’on se retrouve les deux pieds dedans, concrètement : c’est maintenant !
Euhhh mais attends on a bifurqué de quel côté du rêve finalement ? Les deux, mon camarade.

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Qu’est-ce qui a changé ?

À chaque fois que je revois ce clip ça me touche pareil…
Et tantôt j’ai ouvert un magasine, je croyais que c’était quelque chose de frais, que j’allais vivre un moment de lecture stimulante et assez facile et – surprise – ce n°1 de la revue « Jonas » datait en fait de 2001 !

Terrible impression de déjà-vu…

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Dragonner : parler avec les jedis-dragonNEs

Cf. http://www.toupie.org/Dragonne/index.html : merci les cousin-e-s !

Quatre nouvelles contributions à cette possible « langue de feu », tiens :

– egosystème : l’ensemble complexe des différentes « parts de moi » distinctes du Soi qu’est la pure présence / l’observateurice – et qu’on explore en IFS, auto-empathie, voice-dialog et autres approches holistiques

– la carosse ou le coresse : une caresse qu’on se donne à soi-même pour se faire du bien. Moins génito-centré·e que ”masturbation”, idem aussi et plus tendre, jouasse et assertif surtout que ce qui ”branle“ et sans la connotation morale ripoute de l’onanisme… plus spécifique enfin que l’auto-érotisme qui ne désigne pas une pratique particulière, et peut laisser penser qu’on va utiliser un artefact industriel par exemple – alors que les carosses et les caresses sont touTEs naturelles et toujours singulières – comme le plaisir qui n’est jamais deux fois le même.

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L’échute : rater mieux

On peut tomber très mal, mais on peut échouer très bien.

L’échute, c’est une échéance qui n’était pas prévue, c’est quand tu t’échoues – ou quand tu fais échouer un bateau / une boîte / une idée sans prévenir. Rien à voir avec chavirer ou sombrer : dans une échute de qualité, rien ne coule et personne ne se fait mal.

Vertige…
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PatriarcheTM

Cet article a donné lieu a une page, que vous trouverez sous l’onglet Vente / contacts, et qui est plus à jour.

J’ai eu l’idée de fonder une marque pour distribuer des produits de première nécessité : des blagues.
Un peu comme la boîte qui vend à prix libre des sachets vides d’eau lyophilisée – à ne pas confondre avec l’eau en poudre, qui elle existe vraiment – avec un petit topo bien senti sur la Vie, la raréfaction drastique des ressources (nappes potables saines, pollutions industrielles systématiques etc. mais aussi surpêche, climat…), l’économie personnelle et les politiques publiques.

On est encore en avril einh ?

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