Péremption (inter-)nationale
S’il y a bien une échelle territoriale qui commence à sentir le rance (et je ne dis pas ça parce que j’habite le pays du même nom), c’est bien la Nation.
Tandis que mêmes des allié-e-s s’évertuent encore à organiser des rencontres ou des conseils « nationaux » (et certes ça peut être une stratégie de com’ toujours valable, einh), à l’évidence le système politique mondial envisage d’autres horizons. Et nous aussi !

Alors, quelle échelle politique à présent pertinente ?
La commune bien sûr ! Et surtout, le bolo, comme dit PM (cf Sociocultures section « Panarchie : les contributions humaines »), c’est-à-dire une « petite »* communauté humaine entre 300 et 500 âmes, autonome à 90 ou 95% pour l’essentiel de ses besoins, et interconnectée à ses voisines. Ça peut ressembler à un quartier de petite ville, une étendue de campagne cohérente, un buiding ou une caravane, concrètement. Et ça fait bien voyager, même immobile !
Mais d’autres échelles territoriales gardent bien sûr un sens aussi. Les régions en particulier, telles qu’elles existent déjà plus ou moins géographiquement (et non tant politiquement à l’heure actuelle) sont un maillon indispensable, pour relayer nos pays (territoires culturels de proximité) et nos territoires d’interaction quotidienne…
C’est là en effet que peuvent se gérer les grosses industries, communalisées à l’échelon du dessus, par exemple.
Au-delà, même si les grandes zones physiques dessinent certes aussi des territoires à coup de fleuves ou de montagne, j’intuite plutôt des glissements de ce que j’appellerais des « plaques » bio-socio-culturelles, axées sur les langages communs et principaux métissages.
Mais bon, je peux me planter einh. L’avenir le dira (^;
* La taille, c’est relatif einh. Ya aussi des subdivisions plus petites que le « bolo » : familles et collectifs, syndics ou biotreprises. Beauty is so small often de nos temps, mais bien sûr nous ne devons pas négliger les visions globales !
Rétroliens & Pings