Fils
Retrouvé par ma maman bientôt octogénaire (c’est déjà pas mal :^) qui écrit quotidiennement le journal d’une centenaire depuis … qu’elle se classe parmi les « seniors » en gros, comme on dit ha ! … ce petit recueil de poème que je publierai parmi ceux de Louis Guiligui quand j’aurai remis la main dessus (j’avais presque complètement oublié tout ça – c’est clair, c’est du même espace-temps que Zozo le schizo !)
Fils*
(Je suis le véritable imposteur)
Peut-être que quand on lui montre la lune,
l’idiot-e plein-e de sagesse regarde le doigt qui est un soleil,
la face même du songe,
un croissant sur le chemin,
ou bien sa propre main…
si bien qu’on ne sait plus qui est qui,
qui est singe et qui a agi ?
***
(Je suis surtout la vérifiable impossibilité, la véridique impossession & même l’improbable véracité parfois…)
***
Il ouvre grand les bras
pour mieux sentir le vent
de la vertu sur sa poitrine
***
Elle court elle court
n’étant jamais assez sûre d’avoir envie de s’arrêter quelque part
***
(… serais-Tu donc de ton côté l’imposture impossible impossédable absurde invraisemblable et fausse même… aussi ?)
* qui se tissent ou qui se tient debout dans sa lignée ?
Commun pluriel où l’on n’entend pas l’S, singulier singulier où l’on n’entend pas l’L !
** Liberté
J’écris ton Oui
(… cette trouvaille-ci date de samedi dernier à la manif, elle n’est pas d’époque… d’ailleurs, j’ai tout recorrigé déjà, cf. l’article de Marie-Alix pour l’original twentieth century :^)
(et d’ailleurs, c’est dans l’air du temps on dirait, quelqu’unE l’a évidemment publié déjà… mais récemment einh ? sur Sens critique…)