Sorcières
À l’unique représentation, par la troupe amateur de Muël-Gaël – le théâtre de l’amitié, de la pièce Sorcières (dont vous trouverez le texte ci-après), un petit flyer illustré d’un convent de nuit autour du feu indiquait et accueillait ainsi :
« Bienvenue, esprits !
… et merci de venir soutenir l’ouvrage du noviciat de l’éléphante académie de la Guilde des Sphères. Vous contribuez ainsi à la révolution que nous appelons de nos vœux – et à laquelle nous sorcières travaillons nuit et jour, et nuit – depuis tant et tant de cycles ! Non sans relâche heureusement.
Les temps approchent : nous serons bientôt comme sœurs et frères aussi sur cette planète… si
Nous le veut bien.
Les langages, c’est là que l’âme agit… Ainsi, soyons prêt·es à tout ?
Si jamais quelque chose dans votre poche ou votre sac, en passant, risque de faire du bruit, ce
serait une bonne idée de l’éteindre maintenant. Et si jamais vous ne comprenez pas tout de
ce que nous jouons ici… dites-vous comme nous que « Le · JouR · viendrA ! » »
Le « pitch » de cette fiction politico-spirituelle rigolote : Une guilde antico-solarpunk trame une bascule planétaire féministe. L’arrivée d’une novice dans une de ses plus humbles branches aide les grandes sœurs à opérer ce nouvel équilibre.
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