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Résultat de Recherche pour 'facilitation'

Nos activités

Nous* coopérons au sein de murmure des forêts
et travaillons à deux points « ouvrez les guillemets :
#Éduc’pop’ #ArtVivant #FacilitationCollective #Justice #Communauté

Gestion de conflits, expressions et accompagnements
– Débats mouvants, porteurs de paroles, facilitation coop’, etc.
– Théâtre-forum (création contextuelle ou co-création & animation)
– Accompagnements de collectifs & foyers atypiques
– Systèmes et pratiques restauratives

La plaquette détaillant les propositions-là est tout en bas de l’article

Pour les activités suivantes, nous contacter !

Action artistique locale
– Théâtre : troupe amateur et ateliers enfants-ados-adultes
– Cours (très) particuliers de chant folk-rock
– Danses de paix universelle


Livre-service de la forêt
– Prêt local longue durée & recherche bibliographique,
– Animation d’événements : cri de rue, session de contes, etc.
– Écriture & diffusion de textes dramatiques, poétiques et situationnels.


Par ailleurs, nous occupent l’émergence d’un (énième) lieu collectif à Muel, un peu de bénévolat pour le caravrac, à la maison d’Ernestine ou vers l’école démocratique de Muel, et bien sûr tous les ouvrages nécessaires du quotidien, de la famille au jardin, de l’introspection à la domesticité.

#politique #spiritualité #artsvivants #parole #corps #mouvement #collectif #facilitation #anarchie #communs #féminisme #oppressions #enfance #folie #poésie #théâtre #tissage #cartespostales #livres #texte #musique #chant #soufisme #conte #tradition #expérimentation #Tao #éducpop #cultureS #émotion #co-écoute #conflit #méditation #accompagnement #oralité #dialogue

* Cf. suivants articles « Nos accomplissements » et « Je travaille » et/ou l’onglet « Commercer ? »

Nos accomplissements

Nous avons expérimenté divers jobs plus ou moins alimentaires et politiquement inspirants : sondages démoscopiques, militance Greenpeace, manœuvres en bâtiment, commis de cuisine, librairie bourgeoise, babysitting, modèle Vivant·e, prof, épicerie & manutention…

Nous avons prié, veillé, chanté, raconté des histoires et tenu le crachoir pour des milliers d’âmes, d’ancien-ne-s et d’enfants.

Nous avons éprouvé les principaux métiers du théâtre, dans une trentaine de créations professionnelles dont certaines ont tourné sur plus d’une centaine de dates : écriture, soutiens & regards, directions d’acteur-ice-s et mises en scène, régies lumière et scénographie, et surtout : Jeu – en particulier avec la Mandarine Blanche, le theâtre du Commun, le groupe d’Août, Gazibul, l’Arma Barok Opéra, la compagnie des Petits carreaux, les Lézards hurlants.

On a joué dans les gares, les rames et les squatts. Nos clowns ont dérivé dans les rues pendant des heures. Nous avons éparpillé bien des tracts, cueilli bien des détresses.

Des gens d’Afrique de l’Ouest et d’Asie du sud nous ont hébergé tandis que nous allions à la rencontre des pratiques somatiques et performatives par là-bas… mais nos principaux voyages sont européens.
En marchant nous reliâmes le Mont-St-Michel à Notre-Dame-des-Landes, en passant par Saintes et des supermarchés… et nous irons au Moyen-orient.

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Dragonner : parler avec les jedis-dragonNEs

Cf. http://www.toupie.org/Dragonne/index.html : merci les cousin-e-s !

Quatre nouvelles contributions à cette possible « langue de feu », tiens :

– egosystème : l’ensemble complexe des différentes « parts de moi » distinctes du Soi qu’est la pure présence / l’observateurice – et qu’on explore en IFS, auto-empathie, voice-dialog et autres approches holistiques

– la carosse ou le coresse : une caresse qu’on se donne à soi-même pour se faire du bien. Moins génito-centré·e que ”masturbation”, idem aussi et plus tendre, jouasse et assertif surtout que ce qui ”branle“ et sans la connotation morale ripoute de l’onanisme… plus spécifique enfin que l’auto-érotisme qui ne désigne pas une pratique particulière, et peut laisser penser qu’on va utiliser un artefact industriel par exemple – alors que les carosses et les caresses sont touTEs naturelles et toujours singulières – comme le plaisir qui n’est jamais deux fois le même.

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Collectif journal /2020

Ce texte raconte le vécu d’un collectif au mois le mois.
C’est une version corrigée du texte que le-dit collectif conserve dans ses archives.

Aucune de ces personnes n’est / plus / à présent / dans la coop’, mais elles sont toujours dans l’asso pour la plupart…
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Fêtes de la Paix universelle

Il y a toutes sortes de fêtes – on ne les aime et vit pas tou-te-s pareillement.
Il y a toutes sortes de fêtes qui contribuent à la paix, aussi !
Mais il n’y a qu’une seule paix « universelle »
une seule planète déjà, un peuple
une même Vie commune !?

Libre à chacun-e de nous -plus ou moins selon les saisons et les politiques- de fêter quand et où iel l’entend.
Libre à toi, à moi, à nous surtout de contribuer ou non à tel-le-s meetings et célébrations – et comment ?
En général, on improvisera, sans doute !

Ici nous présentons un canevas, libre de droit, sur lequel broder comme on veut,
une soirée « facilitée » et atypique, où festoyer avec les peuples émergents d’un monde pacifié :

une Fête du peuple de la paix

Cette fête peut être organisée sur le fil d’une marche collective pour la paix (et « nous », l’envisageons surtout ainsi).
Elle peut être l’ouverture d’un camp « Articulation Transformations personnelle et sociale », ou en lien avec un autre événement.
Elle peut aussi se proposer « hors tout ».

Elle est à préparer et co-construire en amont avec les assos / lieux collectifs / fêlé-e-s / militant-e-s du coin,
ou bien à partager même du jour au lendemain dans les villages ou les quartiers,
après un petit tam-tam par texto et une affiche à la boulange.

« Ce [vendredi] soir à partir de [18h] à [la salle du carrefour], FETE DE LA PAIX ! (ou « fête des peuples » ?)
Liens amicaux, lutte communautaire, parole collective, bal pop’ et repas partagé :
une rencontre simple et profonde, proposé-e par et pour nous les gens.
Gratuit & ouvert à tou-te-s les êtres humainEs du coin ou de passage,
quel-le-s que soit les âges, les cultures, les classes, les genres & les couleurs »

Les fêtes du peuple de la paix sont évidemment libres de droit, à chacun-e de s’en emparer comme iel le veut.

Pour autant, pour qu’une fête du peuple de la paix soit vraiment réussie,
c’es-à-dire vraiment festive, vraiment populaire ET vraiment pacifiante,
à notre* humble avis ya 8 bonnes pratiques possibles à mettre (après avoir un peu creusé… ou pas 🙂

1. Ouverture

Un temps plus ou moins long selon contexte est laissé au début de la fête pour les retrouvailles, pour boire le « verre de l’amitié » avec ou sans alcool, se saluer, permettre aux retardataires d’arriver, repérer au besoin le tri des déchets, les toilettes sèches, etc.
Bien sûr on peut passer à la suite sans attendre que tout le monde soit là, mais c’est bien aussi de pas se précipiter. En plus on a toujours des trucs à finir de préparer, alors comme ça on peut demander le coup de main de celles et ceux qui arrivent.

C’est important aussi qu’à un moment il y ait une ouverture officielle, avec le moins de blabla possible, mais quand même les gratitudes signifiatives et les infos utiles, et surtout qu’y soit dit haut et fort que l’intention de ce temps partagé, cette fête, c’est de célébrer et consolider notre communauté, de marquer un temps fort pour le village ou le quartier, d’apprendre à grandir et à tenir ensemble à travers les épreuves de notre époque, de fêter la vie, de nous reconnaître en tant que peuple, de construire et promouvoir une culture de paix et de fraternité / sororité / adelphité.

Ça peut être bon aussi d’en profiter pour partager quelques règles de base, pour être sûr-e-s que ça se passe bien. Ci-dessous** une formulation qui a semblé simple et adéquate ici et maintenant.

2. Temps de présence amicale formel

La base de tout ça, c’est se rappeler que même si on est pas tou-te-s potes, et qu’on n’a pas le temps matériel d’approfondir nos liens humains avec tout le monde dans la communauté, nous sommes toutes et tous capables d’offrir à chacun-e un temps de présence où l’écoute et le partage de ce qui est là sont possibles. Cette pratique s’inspire de pense-écoute*, de tantra* et de co-écoute émotionnelle* mais on peut très bien essayer sans connaître tout ça du tout.

Quelqu’un-e sonne dans une corne pour dire « Hop, attention, c’est maintenant : on se met par deux, avec quelqu’un-e qu’on connaît pas du tout ou pas très bien », et on le fait. Tou-te-s : même les enfants, mêmes les ancien-ne-s, et si on est bougon-ne ou énervé-e ça marche très bien aussi. Mais bon, si yen a qui se retrouvent à trois ou qui ne se retrouvent pas, ben c’est pas grave non plus einh.

On s’assoit face à face, on part marcher autour de l’étang ou on reste debout au bar, comme on veut, du moment qu’on fait attention au temps : on va avoir par exemple 5 ou 10 minutes chacun-e de parole et pareillement d’expression. C’est important de pas mélanger les deux, et de le faire bien chacun-e son tour, même si ça peut faire très bizarre au début. Les deux rôles sont chouetttes, mais c’est mieux de respecter ces règles-ci pour que ça marche (selon le contexte, on ajuste pour que ça passe bien sûr avec la diversité des possibles rapports à la « norme » en présence)

De quoi on cause ? : de ce qu’on veut, de ce qui est vivant là maintenant… mais si on a deux possibilités de sujets qui marchent bien : « Comment ça va, moi là tout de suite et/ou ces temps-ci ? » et « Qu’est-ce que ça me fait la situation éco-politico-tout-ça-tout-ça du coin et du monde là ?

Expression : pendant ce temps-là, je vais pouvoir dire et faire tout ce que je veux, ce qui me traverse dans le moment, sans réfléchir et sans me juger non plus, avec la confiance que l’autre va simplement l’écouter et l’accueillir, et n’en parlera à personne d’autre après, pas même à moi (sauf si on se le propose et que c’est d’accord). Je peux pleurer, crier, rire, faire silence, parler sans m’arrêter, demander à ce que l’autre me tienne la main, me caresse les cheveux, me fasse un câlin, me tapote les joues, m’accompagne dans un mouvement, etc.

Ecoute : je te promets que je ne te couperai pas la parole, que j’essaierai de réagir le moins possible, que je t’écouterai simplement, que quoi que tu dises ou fasses je ne le prendrai pas pour argent comptant (je sais que parfois dans l’émotion on évacue des trucs qu’on pense pas vraiment), et surtout que je ne raconterai à personne d’autre ce que tu m’as dit ou ce que tu as fait, et que je ne t’en reparlerai pas même à toi (sauf si on se le propose et que c’est d’accord). Je suis à ton service pendant ces dix minutes, et si tu me demandes quelque chose, je vérifie si je suis ok pour le faire, sinon je dis gentiment non et je continue à écouter ce qui te traverse.

Après avoir inversé les rôles ET à la fin, on prend chaque fois le temps de revenir à la présence simple et de se remercier, et de vérifier que ça va. Et à la fin, qu’on peut reprendre la fête de la paix tou-te-s ensemble. On prend conscience de ce qui reste de traces émotionnelles suite à l’échange, et on se rappelle que l’autre a vécu autre chose que nous, et que ça ne nous engage à rien par la suite, sauf à respecter ce qui s’est partagé là – en l’oubliant genre.

3. Silence avec la nature

Ça aussi c’est vraiment important et ça vient bien après : se rappeler que la paix ça concerne pas que nous ici, « entre être humain-e-s », mais que c’est tout le cheptel des autres espèces vivantes dont nos actes dépendent aussi. En tant qu’espèce, nous sommes responsables de la sixième extinction massive de l’histoire de la planète – la dernière c’était sans doute une météorite : ouah, puissante homo sapiens ! À présent consciente aussi… alors…

Coup de corne (ou autre signal)

Silence pour vingt et une minutes. On peut rire et chantonner au besoin, mais pas pour que les autres l’entendent… et surtout, nous nous abstenons de parler.

Et surtout, nous nous relions au vivant non-humain qui nous entoure… en allant jusqu’à l’orée du bois là-bas, ou en restant avec l’insecte juste là… le non-humain, il est aussi dans nos intestins et dans l’air partout autour de nous.

Écouter le « tout-autre » et écouter le « profond intérieur », observer comment ça résonne et communique. Rien d’autre à faire que d’accueillir ce que ça nous fait.

À la fin on peut en parler à qui est là, si on veut, et qu’iel à envie d’écouter et de partager aussi… ya un bon temps de pause avant la sacrée lutte mixte.

4. Sacrée lutte mixte

Ça, c’est une pratique restaurative de joyeuse volée. Ça s’inspire des pratiques de luttes traditionnelles d’un peu partout dans le monde, et aussi du Kanly de Dune, de Bolo-bolo et de théâtre-forum. Mais c’est nouveau, aussi.

On se retrouve en cercle, tou-te-s ensemble. Un seul cercle avec toute la communauté concernée, sauf si il y a plus d’une ou deux centaines de personnes : alors on peut en faire plusieurs. Un-e ou plusieurs animateur-ice-s « joker » ou « arbitres » installent le ring (un carré ou un cercle de corde ou de craie au sol, de quelques mètres de côté / rayon) et présentent les règles :

Règles + ou – classiques de lutte : – On gagne en faisant sortir l’autre du ring ou en lui maintenant les épaules au sol jusqu’au compte de 3 (ou de 5, à discrétion du joker).

– On n’a pas droit aux prises (pas de main serrée sur les habits, les bras, les mains, etc.)

– Bien sûr on n’a pas droit aux coups, morsures, griffures, etc. – l’idée étant de ne pas se faire mal,

– Si un-e des adversaires saigne, ou pleure du fait de la douleur physique, l’autre est aussitôt disqualifié. Pour cette règle comme pour toutes les autres, en cas de litige c’est l’équipe d’animation qui tranche – car si quelqu’un-e pleure (ou trépigne, hurle ou se roule dans la poussière ou quoi que ce soit) du fait d’une souffrance surtout psychique passée et réactivée, en principe la lutte se poursuit,

– On s’accorde sur un cri ou un signe (genre « SÉCURITÉ ! » ou « point technique ») qui interrompt la lutte en imposant à tous les adversaires de s’immobiliser et de clarifier la situation en cours. Ce peut être effectué par n’importe qui dans l’assemblée,

– C’est possible de déclarer forfait : il suffit de sortir volontairement du ring après le signal du départ. C’est honorable, ça fait partie du jeu.

Règles spécifiques de la sacrée lutte mixte : – Après avoir fini d’énoncer les règles et principes, les arbitres procèdent à l’appel aux défis, qui peut prendre plusieurs formes. Proposer par exemple à toutes les personnes qui veulent lutter de faire un pas en avant, relever toutes les requêtes d’un coup au départ et les traiter en fonction inverse des rapports de dominations habituelles (enfants, femmes, peaux sombres, bas revenus, handis, illettré-e-s, juif-ve-s et palestinien-ne-s etc. → en premier-e-s) ou en fonction de leur chaleur… selon.

– La personne qui engage la lutte (lea Requêtant-e), chaque fois, choisit son adversaire (lea Défié-e). Si la personne avec qui iel souhaite lutter refuse de relever le défi, iel peut proposer à quelqu’un-e autre de le relever pour iel. En dernier ressort, la facilitation demande qui serait prêt-e à incarner lea DéfiéE, et lea Requêtant-e choisit entre tou-te-s.

– Avant de démarrer la lutte, les jokers demandent à chacun-e des adversaires de choisir, s’iels le souhaitent, une personne en soutien, susceptible de venir lutter à leurs côtés – et vérifie le consentement des dits Soutiens pour jouer ce rôle.

– Les adversaires s’installent face à face dans le ring, et un premier signal engage un temps de contact regard. Au bout d’une minute au moins, un second signal lance le début possible de la lutte.

– La lutte se déroule de façon « + ou – classique » & sans limitation de durée, sauf si un-e des adversaires appelle explicitement à l’aide (de façon conventionnelle) : dans ce cas -et dans ce cas seulement- son Soutien est aussitôt invité-e à lea rejoindre dans le ring pour s’opposer à leur désormais commun-e adversaire.

– Il est possible que les deux soutiens soient appelé-e-s en même temps, auquel cas il y a quatre personnes dans le ring… mais seules les luttant-e-s initiaux-ales doivent éviter de sortir du ring ou se retrouver les épaules plaquées au sol.

Avant de démarrer la session, un bref topo d’un-e des arbitres sur les oppressions systémiques et les fonctionnements émotionnels peut être bienvenu. Une première lutte menée par des personnes averties, modélisant le principe de l’appel à l’aide, aussi.

À la fin d’une lutte, les deux adversaires sont invité-e-s à exprimer brièvement ce qui leur tient à cœur devant toute l’assemblée, avant que s’engage éventuellement un autre défi.

5. Repas tiré de nos paniers (et buvette cogérée)

Ce cinquième point est basique, et n’a pas forcément besoin de se situer juste là dans le programme. On peut très bien imaginer que tout le monde arrive avec ses paniers et les mette à disposition dès l’arrivée sur un buffet collectif.

De même, il n’est pas impossible d’organiser une buvette payante plus classiquement comme cela se fait dans la culture de l’association ou du collectif invitant.

Cependant, il semble important de laisser un temps libre, dédié spécifiquement au partage de la nourriture et à l’intégration de tout ce qui a été vécu jusque là déjà.

Coordonner / ritualiser ce temps, en chantant tou-te-s ensemble ou en célébrant toutes les bonnes choses que chacun-e a amené, ou encore le rendre ludique et sympa en organisant un petit concours des contributions les plus … (à chacun-e de trouver l’adjectif qui viendra relever les qualités propres des apports de chacun-e, en veillant à inclure tout le monde et sans mauvais esprit) → tout cela peut être bienvenu – parfois.

6. Cercle régénérant – ou tour de parole

Ce sixième point est optionnel, car il peut ouvrir un temps qui peut sembler trop long ou trop éprouvant pour qu’une fête du peuple de la paix entre personnes qui vivent ce genre de processus pour la première fois demeure une fête. Surtout, s’il y a des conflits

Cependant, il peut trouver très utilement et même agréablement sa place dans un collectif un peu éprouvé, ou dans une communauté consciente.

Un cercle régénérant, c’est un peu comme un cercle restauratif – sauf qu’il n’y a pas de pré-cercle, ni d’après-cercle. Il y a seulement un temps de parole ouvert, avec une équipe de facilitation qui vérifie que toutes les perosnnes qui ont envie d’exprimer quelque chose d’essentiel à la co-création de sens au sein de la communauté puissent le faire, et qu’elles soient entendues – en demandant aux personnes à qui elles se sont adressées de reformuler ce qu’elles ont entendu, puis en revenant vérifier si c’était bien ça qui avait voulu être dit.

La seule autre règle, qui doit être énoncée en préambule, c’est que si à un moment des paroles ou des ressentis semblent dépasser les limites du cercle régénérant, et ouvrir des mémoires de conflit trop lourdes pour être traitées dans le cadre d’une fête du peuple de la paix, les personnes présentes s’engagent à laisser l’échange en suspens, à se donner un autre rendez-vous dans les jours suivants, et à élire (sans candidat-e) / nommer / tirer au sort une personne (qui choisit des soutiens) ou une équipe de facilitation pour poursuivre l’ouvrage.

Si le cercle est fragile, c’est préférable de vérifier le consentement de chacun-e individuellement concernant ce principe. Des personnes qui ne font pas pleinement partie de la communauté peuvent ne pas prendre cet engagement et participer tout de même au cercle régénérant.

On fait confiance en tout cas à la facilitation et à la communauté pour ouvrir ce temps de façon juste et bonne – encore une fois, si et seulement si ça ne semble pas contre-indiqué.

Autrement, on peut se contenter avec bonheur d’un rituel plus simple et vieux comme la parole : on prend un bâton ou une pierre, et on la fait tourner autour du cercle. Qui a l’objet peut dire ce qu’iel à dire, ou se taire et le passer à son / sa voisine. À la fin de chaque prise de parole, les autres disent « j’ai entendu » ou hochent la tête. Quand la corne ou la plume a fait le tour, c’est fini.

7. Danses de paix

Toutes les danses folk du monde, mais aussi les danses de paix universelles ou les danses de Findhorn -bien sûr- peuvent devenir des danses de paix.

Selon les ressources disponibles au sein de la communauté en terme de culture commune, de musicien-ne-s, de chants que tout le monde connaît ou de guides de danses. L’équipe d’animation de la soirée peut alors passer la main, éventuellement, à la symphonie locale… en gardant tout de même la veille sur l’esprit de la soirée.

Ce qui importe pour une fête du peuple de paix, c’est que dans le début de la danse, toutes les personnes qui souhaitent participer puissent le faire – ça peut réclamer de faire plusieurs cercles selon les niveaux, pour que tout le monde soit joyeux, ou d’organiser un temps spécifique de formation à une ou deux danses simples et faciles à acquérir.

8. Adieux

À un moment pendant la danse – ça ne veut pas dire que c’est fini, mais on sent qu’il commence à être tard et certaines personnes commencent à fatiguer – même il y en a sans doute déjà qui sont parties… on n’attend pas qu’il n’y ait plus que les fringant-e-s du plancher et que toutes les familles et les ancien-ne-s aient décampé : on interrompt entre deux morceaux la musique quelques minutes pour partager des adieux.

C’est de nouveau un grand cercle. Qui va s’en aller bientôt de la communauté est invité-e à venir au centre recevoir les bénédictions des autres. Qui a une grande nouvelle à annoncer peut le faire aussi pareil… Qui veut remercier quelqu’un-e en quelques mots idem.

Ça ne doit pas empêcher les danseur-euse-s de reprendre et poursuivre la fête jusqu’à tard dans la nuit s’iels le souhaitent, mais ça doit être assez ouvert quand même pour permettre à n’importe qui d’y sentir légitime partager l’essentiel de l’instant.

* Source : Collectif Nama-S aux manettes… un singulier pluriel !

** Discours-type :
… évidemment ces mots-là ne seront jamais dits comme ça tels quels – ça donne juste une idée – et surtout surtout – c’est le ton qui compte ! et son « accordage » avec ce qui est à la clé ici & maintenant…

Bienvenue à toutes et tous à la [Nième] fête du peuple de la paix [de…]
Un seul peuple de toutes les couleurs ! Sur une seule et même terre… avec des milliers de cœurs qui aspirent à une seule et même paix.

Cette « fête » ne ressemblera peut-être pas beaucoup à ce que nous appelons habituellement « une fête ». Pas d’alcool déjà !? ah si un peu, bien joué (^;
C’est un temps qui va être facilité, animé : on va vous proposer des trucs quoi. Plus ou moins nouveaux, plus ou moins bizarres, plus ou moins faciles. C’est nous, moi et l’équipe qui lève les bras là, qui allons animer. Vous êtes évidemment libres de participer ou non à chacune des six ou sept grandes propositions qu’on va vous faire ce soir.
Si vous n’y participez pas, demandez-vous seulement « pourquoi », peut-être… ? si souvent « on » ne fait pas les choses qui nous donnent envie au fond, parce qu’on a peur… du ridicule, du jugement des autres, d’idées qui sont juste complètement périmées.

L’intention de ce temps d’échange et de partage, c’est de renforcer les liens entre nous ici et au-delà, d’apprendre encore des un-e-s des autres et de tenir bon ensemble à travers les épreuves de notre folle époque, mais aussi de fêter la vie et de passer un bon moment.
– Ça vous parle, ça vous va, ça vous dit ?

> Laisser un peu d’espace pour les retours à la volée, et en tenir compte !

Ok… Pour que ça ait lieu, s’iel vous plaît ce soir prenez soin les un-e-s des autres, évitez les blagues lourdes ou piquantes, reconnaissez chacun-e avec sa différence comme étant le / la bienvenue. Si jamais entre certain-e-s d’entre vous il y a eu par le passé des tensions, qui seraient vives encore peut-être – tout à l’heure il y aura un espace pour les soulager peut-être – d’ici là, je vous invite à les mettre de côté, et à imaginer que nous sommes tou-te-s comme des sœurs et frères.

À vrai dire, c’est le cas en fait : nous sommes tou-te-s comme des sœurs et des frères – qui parfois se chamaillent, ou même se font vraiment bien du mal… mais n’empêchent qu’iels partagent un même sang et un même souffle, des tas de gènes et d’expériences en commun.

Vous avez le droit de croire que ça n’est pas vrai … ou que ça n’est pas important. Moi je crois que ça l’est… Nous, nous y croyons oui ! Ça vous dit d’essayer un peu de faire comme si, quelques heures, ne serait-ce que pour nous faire plaisir ?
– Ou plutôt … « est-ce que l’un-e de vous a une objection pour qu’on fasse comme ça ce soir ? »

Haut les cœurs ! Et hauts les jambes tantôt dans la danse (^;

Fondations / châssis

Ces derniers temps, je me demande ce qui est fondamental.
Pour une socioculture de paix, de quoi avons-nous absolument besoin ?

Par ailleurs, je me questionne aussi sur ce principe même de « fondations ». Ça sonne bien, ça fait solide, mais ça pose aussi : ça assoit quelque chose en même temps. Or la paix dont nous avons besoin aujourd’hui sur cette planète est mobile, elle doit s’ajuster aux rythmes quotidiens d’une société hyperactive, aux aléas de milieux si profondément divers et aux mouvements de population qui accompagnent les catastrophes climatiques, les désastres économiques et les émergences d’alternatives.

Par ailleurs, et selon les principes de l’éducation populaire, il nous faut rendre ces fondamentaux accessibles au plus grand nombre : car que ferions-nous encore d’une culture élitaire, indigeste, exhaustive mais trop encombrante ou lourde pour être partagée ?
De même qu’il nous faut de la « right tech« , aussi enrichie de low solutions et d’outils conviviaux ou simples que possible, de même il nous faut tisser des communs culturels légers, agiles et souples.

Ainsi, ce ne sont pas tant des « piliers » que nous voulons dresser comme les colonnes d’un temple, que des « roues », des *centres étoilés* qui peuvent être mobiles, qu’on peut emmener avec nous en voyage. Une telle culture doit pouvoir être pour une bonne part orale, et en même temps connectée à ses sources, traditions et références : faire des liens avec l’écrit et / ou le numérique, aller à l’essentiel sans s’interdire la singularité locale mais en préservant surtout le bon sens.
Des fondations en forme de châssis de char à voile ou de roulotte – voire de caravane biopop’ : robuste, fiable et ajustable à différentes architectures légères ou customizes.

Selon les personnes avec qui j’échange, je vois que le « bagage de base » que je préconise change un peu… Et parfois en écoutant telle personne me parler de son expérience, il me semble qu’il faudrait rajouter tel module…
Mais grosso modo, il y a toujours trois échelles, trois modes, trois ouvrages et trois bases qui se croisent, fondant neuf pratiques fondamentales, qui me semblent être « ce que tous les êtres humains devraient apprendre dans les premières années de leur vie sur terre » sous une forme ou sous une autre.

Trois échelles : la tête, le cœur et les mains.
Trois modes : collectif, intime et solitaire.
Trois ouvrages : simple, essentiel et réciproque…
Trois pratiques de base : l’écoute silencieuse, la parole et le mouvement.

Ici, on pourrait dire que tout ça se décline aussi en neuf pratiques basiques :
– l’observation des sensations du corps, la co-écoute & la contemplation de la nature.
– la poïémusie, le dialogue créatif & les pratiques restauratives,
– le mouvement présent, le contact & le forum.

Quelques mots sur ces neuf pratiques et leurs sources – chantier en cours – :

Observer les sensations du corps : vipassana, pleine conscience, tipi, eft… etc.
cf. Critikreso à publier et autres. La base de la base.

Co-écouter (les émotions) – cf. article dédié et rc.org,
mais aussi des éléments proposés par SociocultureS 3.0, l’annexe-là ou la synthèse en cours.
Approfondir surtout la conscience de nos ré-emergences et rejoindre chaque jour le front de libération des émotions.

Contempler la nature : cf. sit spot (8-shields) mais aussi attention permacole à s’inspirer du vivant, pratiques chamaniques et autres néo-paganisme.
Peut se pratiquer sur de longues heures de baignades nues ou de cabanes dans les arbres (d’une zad), mais aussi renversé-e soudain par la beauté d’un cerisier en fleur ou dans un instant de tendresse pour une araignée.
La contemplation de la nature ouvre instantanément l’élan de la poïémusie – et réciproquement – entre autres accès.

Jouer, vibrer, poïémuser : observer et chanter la beauté du langage et des autres sons dans leurs relations rythmiques immédiates avec le monde – et vice-versa.
C’est l’art de l’émerveillement, l’art de l’amour de l’être, l’art de la présence intelligible ou fulgurante… et c’est aussi une pratique simple et quotidienne, commune à tous les êtres de langage et de son, c’est-à-dire non seulement à l’humanité mais pratiquement à tous les mammifères, tous les oiseaux et à nombre d’autres encore.
Du conte griot au chant des baleines, du scat-rap au vent dans les plaines, de l’image fulgurante aux châteaux de sable, de la tradition folk aux mémoires du futur, le poème du monde ne tient dans aucune bibliothèque, et chacun-e en écrit une page.

Dialoguer : la parole à deux ou trois, écrite ou orale, n’est pas la même chose qu’au sein d’un plus vaste cercle. Pense-écoute, conscience réfléchie, jeu de miroir, etc. : nombre de dispositifs aident à discerner l’information et la beauté, la danse du sens…
Un vrai dialogue est toujours transformatif car « écouter vraiment, c’est risquer d’être transforméE à tout jamais » mais aussi parce que « parler vraiment, c’est s’engager dans un nouveau devenir »

Pratiquer la résilience : restauratif, restaurateur ou régénérant, le cercle !
Intelligence collective, facilitation, gestion de conflit, etc. Cf. les Sociocultures de paix et la Justice restaurative

Incarner le mouvement présent : mouvement authentique ou spontané, chant libre, ritual play, biodanza, « théâtreliés » & autres ateliers-impros de toutes sortes, savoir se laisser traverser, canaliser, entrer dans le flow. Avec d’autres, leurs regards, leurs présences. Transformatif !

Contacter : du tantra à la danse, en passant par la présence du corps aux éléments.
Le regard. La peau. La muqueuse. Le lien d’âme.

Faire forum / consteller : en danse, en images ou en théâtre, représenter notre actualité commune et nos imaginaires et les réfléchir, elleux aussi. Parole là encore, mais cette fois-ci + collective.

  • Les rituels et autres pratiques complexes (mandalas, moyeux, feux de joie, danses de paix, etc.) peuvent se retrouver bien sûr diversement dans ces fondamentaux.
  • Tous les arts sont conviés au festin où s’ouvrent les cœurs… mais non pas dans leurs versions périmées. Les musées redeviennent des lieux de vie et d’activité en même temps que des lieux d’archive.
  • Toutes les religions pareillement sont de la fête de la paix… mais sans dogme, sans croisades et sans intégrisme. J’ai failli dire « sans prophète » : tou-te-s gurus de même que tou-te-s artistes, tou-te-s thérapeutes ! principe de souveraineté. Ça n’empêche pas de chercher les soutiens là où iels sont, et de passer plus de temps à la guitare qu’à la truelle, si c’est mieux ton truc.
  • Toutes les sciences enfin sont bienvenues… lorsque ce sont des sciences en effet : c’est-à-dire qu’elles reconnaissent vraiment les champs d’études et les zones blanches, l’ignorance et l’évolutivité. Savant-e, écoute ! nous ne savons pas grand’chose

Bulloterie(s)

Aux rencontres des Communes imaginées à la Guette l’été dernier, un outil sympa a été partagé pour contribuer à préparer la Suite du monde : les bulloteries. C’est très facile d’accès, possiblement utile et joyeusement autogéré (ou plutôt cogéré après facilitation qui pose le cadre : trouver le bon mur ou le juste événement…)

Le principe est simple : plutôt que de faire grimper nos compétences aux arbres, on les partage dans des cases rondes comme l’Afrique, avec différents codes possibles (couleurs et formes, plaisir et disponibilité, expertise, bénévolat ou bienviolence…) et différents agencements pratiques pour s’y retrouver (listing papier ou sur ordi, cartes de visites, hyperliens…) Je mets la photo en dessous : avec ces éléments-là je pense que tu peux y arriver et l’ajuster à tes besoins, mais si tu as des questions sur l’outil c’est bienvenu en commentaire.

Ainsi sur le mur de notre collectif, on peut en deux temps trois mouvements appeler quelqu’un-e qui s’y connaît bien en plomberie pour pouvoir rebrancher rapidement ce p… de robinet d’eau, ou après la fin de la rencontre on peut recontacter les personnes qui sont intéressées par la botanique pour leur proposer une balade en nature. Ouaais ! Haut les cœurs et les jambes (^;

bulloterie

Justice restaurative JR#1 / Critikréso #2

Pour qui l’a éprouvée, la justice restaurative peut apparaître comme l’innovation majeure qui viendra recycler tous nos anciens systèmes de régulation policiers et judiciaires. Une telle vision peut sembler utopique… et elle l’est ! Mais les utopies offrent des horizons. L’île de Thomas More1 n’est pas perdue au fond d’un océan, elle émerge en archipel sur nos terres fermes quand les consciences y sont prêtes : et qui sait à quel rythme peuvent changer les consciences ?

Dominic Barter, à l’initiative de cette approche, est lui aussi convivialiste et il est facile d’enrichir, en cherchant sur internet, les éléments sommaires que j’en présente ici2. Les principes de base des systèmes restauratifs sont lisibles en résumé dans ce petit tableau page (un peu binaire sans doute et cavalier vis-à-vis des efforts entrepris par les diverses personnes qui contribuent à notre vieux système judiciaire, mais qui donne tout de même bien les directions).

Système Punitif

Système Restauratif

Origine Acte commis par un individu.
Agresseur / victime.
Acte réalisé par une personne qui fait partie d’une communauté.
Auteur / récepteur.
Stratégie Inculpation, accusation et système de défense (voire déni). Expression mutuelle et prises de responsabilités.
Levier Peur. Volonté de contribuer.
Mise en œuvre Sanction, application de la peine.

Exclusion (au mieux réparation ayant un lien indirect avec l’origine).

Projet d’action.

Remise en lien.

Résultat Cercle vicieux : récidive,
prise de conscience limitée,
méfiance et escalade de violence.
Cercle vertueux : évolution,
prise de conscience aboutie et partagée,
confiance et diminution des tensions.

L’approche restaurative nourrit les besoins de sécurité et de justice auxquels aspire aussi la justice punitive, mais leur associe les besoins de compréhension, de paix et de sens plus vaste, en cohérence avec un système socioculturel lui-même juste et bienveillant. Lire la Suite

Soutenables lourdeurs de nos êtres

Dans la nomenclature de Nama-S (cf la p.2 surtout du doc-là sur les états de l’être et pp. 36-47 du traité qui l’explicitent), une impression est bien distincte d’un ressenti ou d’un sentiment en cela que la dimension émotionnelle n’y apparaît pas… consciemment.
Mais à l’évidence, dans tous les états de l’être la dimension émotionnelle joue. Le cœur est toujours là, même si on ne le sent pas (battre ou bondir, se serrer, s’ouvrir…)

Une impression ainsi est faite d’abord d’éléments physiques et mentaux. Typiquement, la lourdeur et la légèreté – le sujet de cet article – ce sont en général des impressions.
Alors voyons : si je te trouves lourd-e, en fait… pourquoi, d’où vient ? Où est-ce que ça se passe dans mon corps, comment ça s’opère dans ma tête ? Tu aimerais plus de légèreté parfois dans telle relation, et moi aussi… alors, que cherchons-nous là, en fait ?
Et surtout comment se fait-il que les besoins de conscience, de précision et d’efficacité que certain-e-s ont tendance à prioriser parfois au dépens de la qualité des connexions – et maladroitement peut-être, sinon brutalement même – comment se fait-il que tout cela… pèse si lourd !?

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Journal d’un confinement (extraits) : suite et fin.

Je publie de nouveau ici ce qu’ont écrit les ami-e-s (les 11 premiers jours sont là). Il semble bien qu’iels en aient fini, sous cette forme-ci en tout cas !

***

Jour 12

On a rien écrit mais par contre on a reformulé / corrigé Jours 1 à 11 pour publication sur le blog de Nama-S…
Enfin on a fait ça au jour 13 mais bon là ça change rien de pas le dire ou de le dire comme ça.

Jour 13

C’est parti encore pour des semaines.
Forteen days : comme le morceau de Dave Bruebeck, la passion du Christ et la sortie d’Egypte. C’est ton père qui nous le signale, lui qui n’a pas oublié sa culture chrétienne – lui qui ne l’a pas même trahie peut-être. 40 jours !

On parle cinéma parce qu’on cherche un film qui serait bien à regarder à 7 (voire 8 avec Y. maintenant qu’on a remis ça à plus tard) dans le polycule, euh pardon la famille recomposée…

Tarantino : ça marchera pas (on part plutôt sur un truc genre « migrateurs »)… que cette société tolère ça, ne se pose pas des questions sur des films comme ça, c’est ça le problème. On s’étonne qu’après il y ait des pervers, des violeurs et des psychotiques. Si le cinéma était cathartique, comme il l’est parfois ça irait. Mais quand il est dramatique et qu’il célèbre ou naturalise l’horreur, il est juste mauvais. Le septième art bourgeois a continué à faire ce que la poésie ou l’architecture des élites de merde (pardon pour la « décharge facile »…) faisait déjà depuis longtemps : asseoir ses systèmes de domination, cultiver les détresses. Les couleurs de Gray, c’est des nuances de gris. Triste camaïeu.

Si tu as le choix entre vendre ton corps et faire du cinéma ou ne pas vendre ton corps et ne pas en faire, tu choisis quoi ? Triste choix.

Bah yen a qui faisaient pas de sport avant et maintenant ils en font tous les jours. Deuxième effet kisscool du confinement.

Tiens tiens, oui. Le placement de marque, c’est exprès ? Bon, passons.

Ya un de ces vents froids aujourd’hui ! On a fait la balade du tour du bourg du coup, pour pas trop se les peler. Et on a fait l’amour dans les genêts, c’était trop bien. Merci Renaud.

Yavait pas un chat, on pourrait mettre ça dans les « conseils pour bien vivre son confinement en couple » : allez faire l’amour dans la nature, ya personne dans les environs pour te faire chier, et sinon tu fais semblant de tousser.

Et si jamais les flics t’arrêtent, tu dis « ben quoi, on faisait notre activité sportive ! »

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